dimanche 25 décembre 2005

Jour 1: Noël

25 décembre. Depuis quelques années, plus rien ne bouge lors des vacances de Noël. Terminé les party, les fêtes et les soirées qui n'en finissent plus. Je reste en général chez moi. Je marche, je lis, je dors: la paix quoi. Je suis une amoureuse de la tranquilité...

C'est d'ailleurs ce que je déteste le plus de Noël: l'obligation de sortir, dans ces royaumes de la consommation que sont les centres d'achats. Tous bourrés à craquer de cette multitude, tous ces êtres plus embêtants les uns que les autres: des mères renfrognées avec leurs braillantes progénitures, des pères vicelards yeux braqués sur les strings des jeunes filles impubères à la lippe boudeuse, des aïeules chancelantes qui, non contentes de ne pas avancer, se permettent de compter leurs sous à la caisse. Non mais quelqu'un peut me dire comment se fait-il que tous ces retraités ne profitent pas des lundi matins pour faire leurs achats? Le vendredi soir, c'est pour les workooliques, pas pour les rentiers!!!

Donc, tous autant qu'ils sont, ces êtres s'amalgament en une mouvante masse d'emmerdes et me permettent d'avoir un aperçu du chemin qui mène à l'enfer. Tout ça pour Noël. Cette année, la paix! J'ai refusé toutes les offres, toutes les invitations. Je ne croyais pas que ce puisse être aussi merveilleux: je n'ai pas eu à me farcir le magasinage boulimique, ni les oncles et les tantes, les cousins et toute leur smala.

La modération a bien meilleur goût, croyez-moi!